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MÉDECINE NUCLÉAIRE : RADIOTHÉRAPIE

      

Chaque année 180000 sont traitées par radiothérapie en France. Elle guérit 50 % des cas. Sont développement suscite des espoirs pour guérir un plus grand nombre de malades. La radiothérapie a utilisé dans le traitement des cancers, elle consiste a éradiquer la tumeur en l’irradiant. Sont efficacité est reconnu, elle entraine des complications a plus ou moins long termes pour les patients. Des chercheurs s’efforcent a mieux cerné l’apparition et l’évolution de c’est séquelles. Leur recherche vise aussi a a amélioré la dose prescrite en fonction de la tumeur en particuliers quand celles-ci sont proche du cœur. Nous allons voir par la suite le fonctionnement de la radiothérapie et ses conséquences.

 

I/  Les techniques de radiothérapie.

     On distingue quatre grandes techniques de radiothérapie que sont la radiothérapie externe, la radio chirurgie, la curiethérapie et la radiothérapie métabolique. Chacune d'elle possède ses indications selon le type de tumeur et sa localisation.

      La radiothérapie externe est la plus connue et la plus utilisée, la source de rayonnement est à l'extérieur du patient. Les bombes au cobalt, qui utilisent une source radioactive γ de cobalt 60, ont pratiquement disparu, au moins dans les pays développés, au profit desaccélérateurs linéaires d'électrons produisant des faisceaux de rayons X haute énergie et des faisceaux d'électrons. Il existe trois techniques principales :

      La curiethérapie : la source radioactive est placée pendant une durée limitée (le plus souvent quelques heures) ou définitivement, à l'intérieur du malade, dans la tumeur ou dans une cavité à son contact.

      Dans le cas de la radiothérapie métabolique vectorielle, la source radioactive non scellée, sous forme liquide ou de gélule, est injectable et va se fixer sur les cellules cibles. Ce type d'examen n'est pas placé sous la responsabilité du radiothérapeute mais du médecin spécialisé en médecine nucléaire.

       La radiochirurgie est une modalité spécifique de radiothérapie externe dont les indications sont particulières. Ce mode de traitement nécessite des appareillages spécifiques utilisant des faisceaux ultra-focalisés.

       Selon la localisation et le stade des tumeurs, la radiothérapie peut être utilisée seule, mais elle est le plus souvent combinée avec un traitement chirurgical et/ou une chimiothérapie et/ou une hormonothérapie.

        La plupart des cancers peuvent être traités par radiothérapie dans une certaine mesure. Ceci inclut les cancers du sein, de la prostate, du poumon, du rectum etc.

       Cette thérapie est, la plupart du temps, appliquée pour traiter une région localisée autour d'une tumeur. La zone irradiée est appelée le champ d'irradiation; il comprend la tumeur elle-même, une marge de sécurité et éventuellement le réseau lymphatique drainant la tumeur.

      Afin d'atteindre la zone tumorale et ses extensions éventuelles sans porter atteinte aux tissus sains environnants, on irradie la cible successivement selon différents angles, de telle sorte que les champs d'irradiation se superposent sur la région à traiter. Le maximum de radiation est alors localisé à la zone tumorale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II/ Les doses de radiations

      La dose de radiations délivrée en radiothérapie se mesure en gray (Gy). Le médecin radiothérapeute prescrit une dose à délivrer dans une région donnée, en général la tumeur, ainsi que le fractionnement à utiliser, c'est-à-dire la dose par séance. Il définit le cas échéant les contraintes de dose à ne pas dépasser dans les régions avoisinantes appelées organes à risques.

       La dose prescrite et son fractionnement dépendent de la localisation et de la nature de la maladie. Généralement, une dose de 45 à 80 Gy est délivrée à la cible par fraction de 2 Gy/jour. Le sein est par exemple traité par des doses de 45 à 50 Gy et les tumeurs pulmonaires par des doses supérieures à 65 Gy. La dose peut être délivrée par des faisceaux de photons ou d'électrons d'énergie comprise entre 1,25 MeV(bombe au cobalt) et plusieurs MeV pour les accélérateurs linéaires. Plus rarement, les neutrons, les protons, les pions ou encore des photons d'énergie plus basse sont également utilisés.

       Le physicien médical propose alors une planification du traitement qui sera validée ensuite par le radiothérapeute. Il s'agit d'établir le nombre et la disposition des faisceaux qui vont permettre de délivrer la dose à la cible en limitant la dose délivrée aux tissus sains.

Voici les doses maximales admissibles de certains organes :

  • Moelle épinière : 45 Gy ;

  • Nerf optique : 60 Gy ;

  • Cerveau : 60 à 70 Gy ;

  • Poumons: 20 Gy ;

  • Foie : 20 Gy ;

  • Os : 50 Gy ;

  • Cœur : 45 à 50 Gy ;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Représentation des 6 faisceaux relatifs au PTV2 (volume de planification relatif à la PROSTATE seule).
Toutes les structures définies à partir de l'imagerie sont affichées (têtes fémorales, vessie...)
Le contour externe du patient est représenté par un nuage de points.

 

 

 

III/ Les effets secondaires

      Les effets secondaires peuvent être divers et variés suivant la localisation de l'irradiation. Dans tous les cas, on distingue la radiotoxicité aiguë de la radiotoxicité tardive.

    La radiotoxicité aiguë regroupe les conséquences qui se font ressentir dans les quelques jours après le traitement et jusqu'à 6 mois après. Elle touche surtout les tissus à renouvellement rapide comme la peau, les muqueuses, la moelle osseuse.

    La radiotoxicité tardive regroupe les effets secondaires qui apparaitront entre 6 mois et 30 ans après la fin de l'irradiation. Elle est irréversible et touche essentiellement les tissus de soutien, avec développement d'une fibrose.

      En cas d'effet indésirable grave, un surdosage doit être évoqué, mais aussi une radiosensibilité individuelle augmentée (défaut de réparation de l'ADN). En cas de chimiothérapie associée, une toxicité médicamenteuse s'ajoute à la radiotoxicité

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Sources : magasine RSM et internet :

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/c/c294329196_12228_Radioactivite_Sarang_Wikimedia%2520Commons%2520DP.png&imgrefurl=http://e-sante.futura-sciences.com/patient-expose-isotopes-radioactifs.html&h=500&w=500&tbnid=ftjBUqDtqxG1dM:&tbnh=95&tbnw=95&docid=pFgHBuNNmY_YnM&usg=__1WvcoWfQHLnJRNilc8iB64e8fGk=&sa=X&ved=0ahUKEwji2eDc2O_KAhWKuxQKHb0nAd4Q9QEILDAC

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.chups.jussieu.fr%2Fext%2Fradiotherapie%2FPHOTO%2FPROSTATE%2FPROSTATE3.JPG&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.chups.jussieu.fr%2Fext%2Fradiotherapie%2FAlbprost8.htm&h=425&w=620&tbnid=YjvAceS8cJI3ZM%3A&docid=b8i7UJ94fok0aM&ei=h3u8VoSuI4WvUaGEk6gO&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=188&page=4&start=64&ndsp=21&ved=0ahUKEwjEjaaf2O_KAhWFVxQKHSHCBOUQrQMInwIwVA

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fchimiotherapie-info.e-monsite.com%2Fmedias%2Fimages%2Faccelerateur-lineaire-de-particules-et-table-de-positionnement-robotisee-pour-radiotherapie-70692-129061.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fprezi.com%2Feivbpcoeubmj%2Fradiotherapie%2F&h=900&w=1187&tbnid=ugiZXsy6gQJv7M%3A&docid=Ljp6kSi0vyLCPM&ei=h3u8VoSuI4WvUaGEk6gO&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=362&page=1&start=0&ndsp=17&ved=0ahUKEwjEjaaf2O_KAhWFVxQKHSHCBOUQrQMIJDAC

https://fr.wikipedia.org/wiki/Radioth%C3%A9rapie

 

Sonia B. et Lola G.

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